l'oxydation naturelle de l'aluminium

même à température ambiante , l'oxydation de l'aluminium est très rapide. Néanmoins, tant que la température reste inférieure à 850 °, la couche d'alumine qui se forme est étanche et protège l'aluminium d'une oxydation catastrophique.  Au delà de 850° cette couche ne protège plus le métal et l'oxydation peut progresser( phénomènes de Corindage et Champignonage dans les fours )

les oxydes peuvent donc apparaitre aux différents stades du process de fonderie. (dans les fours; sous forme d'agrégats dans les lingots; lors des opérations de puisage, et enfin  LORS DE LA VERSE )

Formation des oxydes à haute température

Dans les bains , la tendance à l'oxydation des alliages d'aluminium dépend aussi des élément d'addition et des condition de fusion .L'utilisation du BERYLLIUM limite considérablement l'oxydation, mais est très réglementé pour de raison de santé. En faible quantité l'addition de MAGNESIUM réduit le risque , mais au contraire le multiplie et l'accélère en grosse quantité. L'efficacité de la lutte contre l'oxydation dans les bains dépend étroitement de deux paramètres LA DUREE et LA TEMPERATURE qui doivent être maintenu dans les valeurs les plus basses.

Lors du remplissage  du moule, les films d'oxydes superficiels( en provenance du four ) sont entrainés dans la coulée ,  générés par la rupture du film d'alumine superficiel , ils enveloppent la veine de métal. Si le film d'oxyde reste entier , au final, il se retrouve en surface des pièces, leur conférant une certaine résistance à la corrosion. Par contre, s'il est déchiré par les turbulences du métal, il se retrouve dans les pièces et parfois perpendiculairement à la surface.  Ces défauts sont donc la conséquence d'un remplissage turbulent. ( vitesse critique 0,5 m/s ) cela se traduit par la courbe de la surface du métal jusqu'au plissement (  l'emprisonnement d'air ) ou s'il se rompt sous l'effet des contraintes, engendre des films d'oxyde ''volants''

présence inéluctable, mais maitrisable  La présence d'oxydes dans les pièces d'aluminium moulé est inéluctable compte tenu de l'affinité entre l'aluminium et l'oxygène. Il est possible de lutter efficacement contre l'oxydation ''sauvage'', tout d'abord en désoxydant et en dégazant le métal pour les oxydes formés à la fusion. Ensuite en maitrisant la vitesse de remplissage (optimisation des systèmes d'alimentation )

Je rajouterai qu'en modifiant la présence d'oxygène dans l'atmosphère lors du remplissage par d'autres gaz inertes,  on élimine une grande partie du problème et qu'enfin le moulage ne soit pas la phase finale de la fabrication , mais qu'il soit suivi d'une phase usinage éliminant des surfaces le métal corrompu.

Nous voilà revenus à un concept de fabrication plus artisanal !!!